Someone to love, Someone like you.
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« Pour leur anniversaire je leur achèterais une encyclopédie. La lettre F » sur le sol étaient jonchés des dizaines et des dizaines de jouets que la petite fille de huit ans s’amusait à casser un par un. C’était commença chaque années depuis le jour même où elle était venu au monde, tous les treize décembre Jack Bennet recevait des cadeaux par dizaines tous envoyés par ses parents, mais comme toujours ces derniers répondaient aux abonnés absents. « Pourquoi donc Jack ? Je doute que tes parents aient besoin de ce genre d’ouvrage. » Tous en arrachant la tête à une poupée Barbie la blondinette regarda sa gouvernante avec malice. « Parce que peut être qu’il y aura une définition complète du mot ‘famille’. Tu sais je crois qu’ils ne sont pas au point avec cette notion » Danae sourit. Elle savait qu’il était inutile de discutait avec la jeune Bennet, surtout lorsqu’elle avait raison. Les anniversaires chez les Bennet étaient des fêtes grandioses, rassemblant tous les proches lorsqu’il s’agissait de Timothy et Lillian, mais il n’était pas nécessaire que leur fille unique ai le droit à ce genre de privilèges selon eux. Dans leur belle maison d’Orange County Jack fait un peu parti des meubles, son entretient se résume juste à la gâter, de plus ça évite à ses parents de se sentir coupable de n’être jamais là pour leur fille. « Bon si on faisait quelque chose de plus amusant que réduire à néant les cadeaux hors de prix que t’ont offert tes parents ? » Jack avait toujours pu compter sur son extravagante gouvernante, elle avait toujours été comme une mère pour elle. Jack a toujours été une petite fille solitaire qui ne s’amuse pas des mêmes choses que les autres enfants. Bien plus mature sur plusieurs tableaux elle n’a jamais réussit à se faire accepter par les autres gamins, mais elle s’en fichait, tout comme elle se fichait que ses parents soit des étrangers pour elle car elle avait Danae à ses côtés pour la soutenir. « Tu pense à quoi ? Mettre le feu à la maison ? » L’une des raisons pour laquelle Jack est en marge par rapport aux autres enfants c’est qu’elle avait parfois des envies de destructions, parfois même d’autodestructions car elle sait bien que tôt ou tard elle finira par mourir alors autant mourir de façon original. « Non, c’est peut être un peu trop radical ça ! Et puis comme façon de s’amuser on a déjà vu mieux. Je pensais plutôt à la fête foraine qui vient d’ouvrir » Jack acquiesça vivement de la tête et monta les escaliers quatre à quatre jusqu'à sa chambre pour y prendre sa veste et ses chaussures. Malgré son côté marginal, ses idées bizarre, sa maturité étonnante et son cynisme naturel Jack restait une enfant qui aimait s’amuser.

Pour la première fois depuis des années les yeux de Jack Bennet piquaient, son nez la démangeait et les larmes coulaient toutes seules. Elle se sentait vide, triste, mais surtout en colère. Après quatorze ans de bons et loyaux services Danae était remerciée, en claire elle était virée. La blondinette n'a pas pu s'empêcher de se sentir coupable, c'était de sa faute il n'y avait aucun doute. « Tu n'as pas le droit de me faire ça » Jack se voulait ferme et décidé, mais sa voix tremblait sous l'effet du choc, elle ne pouvait pas croire que sa mère faisait ça par pur orgueil. « Je fais ce que je veux. Je suis ici chez moi et jusqu'à nouvel ordre tu es ma fille ... » Si elle avait pu, Jack aurait claqué sa mère, c'est horrible à dire et c'est un manque de respect flagrant, mais que Lillian se déclare sa mère après avoir passé quatorze ans à l'ignorer c'était insupportable. Au lieu de ça Jack se tût, qu'aurait-elle pu faire de toute façon ? Sa mère était une femme hautaine et jalouse, elle n'avait pas pu supporter la relation entre sa fille et sa gouvernante. Elle ne supportait pas l'idée que quelqu'un ai pu prendre sa place de mère, qu'on préfère une simple employée à elle. « Tu peux virer Danae et me briser le coeur mais j'en ai rien à foutre. Tu n'es qu'une étrangère à mes yeux et tu ne seras jamais plus que ça. Je n'en plus rien à battre de toi » Jack se leva difficilement du sofa sur lequel elle était posée. Elle s'enferma dans sa chambre pour y rester toute une semaine, sans rien manger et ne buvant que l'eau de sa salle de bain. Plutôt crever de faim que de croiser ses abominables parents. « Jack ouvre moi s'il te plait, je dois te parler » la blondinette reconnue la voix de son père. Même s'il n'était jamais là et qu'il connaissait à peine sa fille il comprenait sa colère, mais ce n'était pas suffisant pour l'adolescente. « J'en ai pas envie. » convaincre miss Bennet qui est la fille la plus bornée de tous les temps était quasiment impossible, Timothy le savait bien. « Bon écoute, avec ta mère on a décidé que tu irais vivre un bout de temps chez ton grand-père au Texas. » Même si son père ne la voyait pas Jack haussa les épaules, elle savait bien que tôt ou tard ses parents chercheraient à se débarrasser d'elle. La miss connaissait à peine son grand-père, elle savait juste que c'était un vieil homme très riche, lors de rares réunions de famille on lui disait qu'elle lui ressemblait beaucoup, non pas qu'elle soit vieille avec le regard dure, non elle a seulement le même caractère que ce dernier. Elle savait que ça n'allait pas être une partie de plaisir, mais c'était toujours mieux que de rester ici.

Le jour où elle avait emménagé chez Jackson Bennet elle fût étonnée de voir à quel point ce dernier était jeune. Bien entendu elle savait que son grand-père eu son seul et unique enfant très jeune, à dix-huit ans seulement. Elle savait aussi qu'il avait battis tout seuls on empire en oubliant même sa famille, au fond l'histoire se répétait, ce que son grand-père avait fait avec son père ce dernier faisait la même chose avec elle. Ayant le même caractère indépendant et fort l'entente n'est pas toujours là mais, Jack doit bien avouer qu'elle trouve cet homme formidable et qu'elle est ravie d'avoir eu ce nom en son hommage. Cependant, même si la vie avec son grand-père est plutôt agréable la miss n'oublie pas sa gouvernante, la seule personne en qui elle avait confiance et qui n'est plus à ses côtés aujourd'hui, elle n'oublie pas non plus que : c'est de la faute de sa mère ni la non-existence de ses parents dans sa vie. Assise à un bar Jack énumérait un par un ses problèmes, elle regardait fixement son verre faisant abstraction du barman qui doutait sérieusement qu'elle soit majeure et que sa carte d'identité soit une vraie. « Dis-moi petite tu n'es pas un peu jeune pour trainer ici ? » C'était comme si quelqu'un avait lu dans les pensées du barman, elle leva les yeux légèrement irritée par cette remarque « Appelle moi encore une seule fois petite et je t'arrache les yeux ! » Le jeune homme s'installa à ses côtés, Jack aurait bien voulu le pousser violemment de sa chaise histoire qu'il tombe mais, elle ne voulait se faire virer du bar alors elle préféra rester passive. « Mon nom c'est ... » « On s'en tape ! Dis-moi plutôt ce que tu me veux ! » Jack n'était pas d'humeur à bavarder, plus vite elle se débarrasserait de ce type mieux elle irait. « Rien, je ne veux rien. Enfin, je veux juste m'amuser » Elle le regarda de travers. En effet le jeune homme avait envie de s'amuser, mais pas de manière dont elle le pensait. Pendant toute la soirée il mit la blondinette au défit de faire des choses insensée, ça n'allait pas jusqu'à bois de l'eau de javel ou tuer quelqu'un mais c'était à la limite. Impulsive et sans doute inconsciente Jack accepta tous les défis et en lança elle-même au jeune homme dont elle ignorait toujours le nom. Elle ne sait pas ce qu'il s'était passé à la fin de la soirée, elle s'était réveillée dans sa salle de bain, visage collé au carrelage et la tête à deux doigts d'exploser. Cela recommença et recommença inlassablement. Elle a conscience de se conduire comme une petite fille irresponsable et inconséquente, mais bon si elle ne se conduit pas comme ça, quand est-ce qu'elle le pourra ?