IL Y A UN ADAGE QUI DIT QU'ON FAIT TOUJOURS DU MAL A CEUX QU'ON AIME MAIS IL OUBLIE DE DIRE QU'ON AIME CEUX QUI NOUS FONT DU MAL.

J'écrivais lentement. Et d'un l'autre côté mes doigts volaient sur mon clavier. D'accord, vous avez la possibilité de me traiter d'intello, et les autres grands préjugés lié à ceux qui travaille tranquillement chez eux ou à la bibliothèque. En attendant moi, contrairement à vous insouciant petit étudiant, je réussis brillamment mes études. Cette nuit-là, j'avais tapé la plupart de ma dissertation sur « qu'est-ce que la joie ? ». Notre prof de philo n'avait pas lésiné sur le sujet, et c'était plus de vingt pages qu'il fallait écrire. Et j'avais ce don pour écrire des dizaines et des dizaines sans jamais m'arrêter, jusqu'à, que ce soit Poppy, ma très chère, Poppy, qui me dérangea par sont sms. J'étais intriguée, il était quatre heure du matin, et normalement j'aurais du être dans les bras de Morphée. J'arrondissais l'un de mes sourcils, prenait du bout des doigts mon portable et ouvrit le message. Voilà comment je mettais retrouver chez elle, un jeudi matin à quatre heure trente, marchant sur la pointe des pieds pour ne réveiller aucun de nos parents. Je ne portais sur moi, que cette longue robe blanche écarlate, brillante, en mousseline. Celle que j'adorais mettre. Et afin de faire moins de bruit, je portais à la main mes petites ballerines grisâtres. Je ne sais pas ce qui lui a pris cette soirée-là ? Mais j'étais sûre et certaine d'une chose, que j'allais rapidement savoir qui était au centre de cette affaire qui me paraissait sordide.

J'ai eu du mal à sortir de chez moi. Il faut dire qu'avec les nombreux systèmes d'alarme à cause de cette foutue « guerre » entre les bourgeois pété de tunes et nous, cowboy, pionniers de cette terre qui était la nôtre, j'avais du mal à sortir le soir en cachette. Finalement, je pense que mes parents m'avait prétexté cette excuse alors qu'en faites c'était juste pour que je ne sorte plus comme j'avais l'habitude de faire. Heureusement, ma chambre avait cette arbre devant et je n'avais plus qu'à sauter pour sortir. Ce que je fis, ne manquant tout de même pas de m'égratigner les coudes. J'avais les mains écorchées et pourtant j'y allais quand même. Et c'est à pied que j'allais au domicile de ma très jolie copine. J'ai du mettre en tout une vingtaine de minute. Et entre le temps d'être arrivée et d'ouvrir sa porte j'ai du mettre en tout, cinq bonne minute. Il fallait bien trouvé une solution pour ne pas réveiller ses parents, alors, je pris l'une de mes barrettes sur mes cheveux qui tenait cette mèche rebelle, je l'enfonça soigneusement dans la serrure pour la tourner plusieurs fois avant d'ouvrir la porte. Poppy me faisait de gros yeux, et rehaussais les épaules en lui chuchotant. Au moins tes parents ne seront pas réveiller.

Couchée dans mon grand lit deux places, je me tournais sans cesse. Il était peut-être tard, mais je n’arrivais pas à fermer l’œil de la nuit. Pourtant, je n’étais pas du genre insomniaque, bien au contraire. En général, j’avais plutôt le sommeil facile. Je m’endormais rapidement et avais un sommeil de plomb. Pourtant, cette nuit, il m’était complètement impossible de trouver le sommeil. En réalité, j’avais la tête bien trop remplie de pensées vagabondant d’une part et d’autre de mon cerveau pour pouvoir me reposer. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ma journée. Elle avait été très étrange, vraiment. Je ne cessais de me demander si j’avais eu raison d’agir de la sorte. Pas que je le regrettais, non, mais serait-ce le cas dans quelques jours ? Malheureusement, je n’avais pas une boule de cristal à ma disposition. En tout cas, j’étais toute chamboulée. Je sentis au fond de moi que j’avais besoin d’en parler à quelqu’un. Pas à n’importe qui, bien évidemment. Et je ne voyais qu’une personne pour cela. Jane, ma meilleure amie depuis l’enfance. Je regardais alors l’heure sur mon réveil lumineux. Il était plus de quatre heures du matin. D’autant plus que nous étions en semaine. Je ne voulais pas être égoïste et la priver de ses heures de sommeil. Toutefois, j’avais réellement besoin d’une oreille attentive. Je décidais donc de lui envoyer un texto. Si elle aussi avait quelques problèmes d’insomnie, elle pourrait me rejoindre et si elle dormait déjà, je prendrais mon mal en patience et attendrais jusqu’à demain. Je ne tarda pas à recevoir une réponse positive de sa part, m’indiquait qu’elle venait. Vraiment, j’avais de la chance d’avoir une telle amie. Ce n’était pas la première fois qu’elle venait en plein milieu de la nuit pour que je lui déballe mes problèmes. Et inversement. Nous étions toujours là l’une pour l’autre, qu’importe le moment.

Je descendais doucement les escaliers, faisant attention de faire le moins de bruit possible. Je n’avais surtout pas envie de réveiller mes parents. Ils seraient sans doute plus que surpris de me trouver encore debout à une heure si tardive. Je n’avais pas envie de lui expliquer la situation, bien qu’ils étaient habitués à ce que Jane débarque à l’improviste n’importe quand. Elle était un peu comme la deuxième enfant du foyer. Arrivée dans le hall, j’entendis soudainement un petit bruit venant de la porte d’entrée. Légèrement effrayée sur le coup, je restais dubitative lorsque je constatais que ma meilleure amie s’était infiltrée chez moi sans grand mal. Elle haussa alors les épaules et m’indiqua qu’elle ne voulait pas réveiller mes parents. Je lui souris, puis lui fis signe de me suivre. C’est sans bruit que nous montions à l’étage avant de regagner ma chambre. Une fois en tranquillité, nous allions pouvoir parler sérieusement. « Merci d’être venu. » Je la regardais me jeter un regard suspicieux. « Il faut vraiment que je te raconte quelque chose. Ca pouvait pas attendre. Mais… Tu me promets de ne pas crier, hein ? » Je me demandais comment elle allait réagir, si ce n’était mal.

C'EST VOTRE VIE ET ELLE S'ACHÈVE MINUTES APRÈS MINUTES.

C'est vrai. Nous étions comme les cinq doigts d'une main, inséparables. Nous étions deux gosses qui ne pouvait pas ne pas se voir une journée, ni s'écouter encore moins se parler. Rare était les fois où nous avions de grandes histoires ensemble. Parce que nous avions pertinemment, qu'on ne pourrait jamais se faire du mal. L'un surveiller l'autre et ses fréquentations nouvelles, ainsi que la deuxième. Mais, rectification, c'était pour le bonheur et la sureté de l'autre. Nous étions deux gamines prêts à tout l'une pour l'autre. Et ce sentiment, pour moi, mettait en péril chaque projet de ma vie. Sérieusement, si j'aurais été un mec, je crois que je l'aurais épousé sur le champ. Ma Poppy, ma délicate Poppy. Et en ce moment, le problème majeur était Basile. Lui, hautain et hypocrite, prêt à tout pour la mettre dans son lit. Pari ou pas, il mettrait quelques sentiments par-ci, par-là rien que pour lui faire croire qu'il l'aime. Et bien-entendu, je ne souhaitais qu'une chose : la confrontation. Une lourde et pénible discussion qui mettrait au clair les actions et chose que je ferais pour elle si d'aventure quelques choses se passait. Basile. L'homme le plus minable que j'eus à rencontrer sur terre.

Alors que nous montions dans sa chambre, une chambre que je connaissais par cœur. Je visualisais un peu autour de moi, dans l'obscurité avec seul éclairage, la clarté de la lune, si grande cette nuit-là, les alentours de cette maison qui était un peu la mienne depuis si longtemps. Je me sentais comme chez moi ici, et je ne savais comment, moi qui était pourtant si étrangère aux lieux publics. Lentement nous ouvrîmes la porte de sa chambre, nous glissâmes à l'intérieur. Je m'installa sur le lit, moelleux et encore chaud. Elle avait du se tourner les pouces dans son lit. Alors assise, je la regardais, oui, d'un air suspicieuse, mais si curieuse de savoir ce qui avait pu se passer. Je l'entendis dire : Il faut vraiment que je te raconte quelque chose. Ça pouvait pas attendre. Mais… Tu me promets de ne pas crier, hein ? J'avais déjà une grande intuition sur ce qu'elle allait dire. Alors, tout en riant délicatement, mais le plus bas possible, je lui dis : Balance le coussin, que j'épargne au moins tes parents. Mais mon calme et ma sérénité reprirent le dessus, j'étais venue pour l'écouter et non pas pour rire. Quoi que. Qu'est-ce qu'il se passe ? J'attrapais alors l'un de ses coussins près de moi, le mettant sur mes genoux. Et aussi sereinement que possible, je les enfouissaient dedans. Je n'attendais qu'une chose, la révélation qui allait sûrement me mettre hors de moi.

J’observais Jane s’asseoir sur mon lit. Elle semblait détendue, du moins pour le moment. Malheureusement, je sentais au fond de moi que ça n’allait pas durer. Quant à moi, si j’essayais tant bien que mal de rester calme en apparence, à l’intérieur, j’étais aussi excitée qu’une puce. Pour canaliser mes fortes émotions, je faisais les cent pas dans ma chambre, me mordillant légèrement la lèvre inférieure afin de me calmer. Finalement, je préférais m’installer aux côtés de ma meilleure amie dans mon lit encore chaud. « Balance le coussin, que j'épargne au moins tes parents. » Elle riait doucement, un petit air innocent empreint sur son beau visage. Ce rire cristallin étant contagieux, malgré que je me sentais crispée, je ne pu m’empêcher d’esquisser un sourire en coin. Alors, pour jouer le jeu, je jetais juste à côté d’elle un de mes quelques coussins ornant mon lit. Bientôt, son petit rire cessa. Elle me regardait sérieusement, attrapant par la même occasion le coussin en question. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Je sentais battre mon cœur à une allure folle. J’avais réellement envie de lui annoncer ce pour quoi elle était spécialement venue, mais d’un autre côté, j’essayais un peu de retarder le moment où je devais le lui dire. J’étais peureuse. En effet, j’avais peur de sa réaction, de ce qu’elle allait penser de moi après cela. Je ne voulais pas que son opinion de moi change, juste à cause d’un de mes actes. Je ne voulais pas qu’elle me juge, seulement qu’elle m’écoute calmement. Allait-ce être le cas ? J’avais quelques doutes. Finalement, après quelques secondes de silence profond, j’inspirais longuement puis me lançais. « Tu sais, Basile… Eh ben… J’ai… Avec lui… » Les mots n’arrivaient pas à sortir de ma bouche. « On l’a fait quoi... » Finis-je par articuler, fuyant son regard.

AVEC UN CANON D'UN FLINGUE ENTRE LES DENTS, ON NE PRONONCE QUE LES VOYELLES.

Tu sais, Basile… Eh ben… J’ai… Avec lui… On l’a fait quoi... C'était étrange l'atmosphère après cette soudaine révélation. Je l'avais regardée intriguer, mais surtout soucieuse. Quel mouche l'avait pu piqué pour faire une telle connerie. Elle qui disait attendre le bon. Peut-être était-ce le bon ? Mais je revenais à la réalité. Basile était dr Jekyll et Mister Connard, y'avait pas d'autres termes pour le qualifié. Un gosse de riche à la Paris Hilton, qui, stupide, s'envoyait en l'air la moitié du campus. Et elle y était passée. Malheureusement je ne pouvais rien faire. Rien ne se déchira, pas une once d'amitié, encore moins de confiance. Si elle avait cru bien faire, alors je croyais qu'elle avait bien fais. Par contre, je n'arrivais pas à digérer la nouvelle, que ce pauvre connard de Basile avait pu touchée à elle, sortant son show rien que pour la séduire. Alors, je pris mon coussin, et lui balança en pleine face. Vous avez couchés ensemble. Celui-là, je vais me le faire, crois-moi, je vais pas le loupé. Je suis petite, mais assez grande pour le ridiculiser. Tu sais très bien que c'est un « couche-toi là » Merde, Poppy. Quand même, je te pensais un peu plus intelligente. Et voilà qu'il va faire de toi son nouveau jouet. Je me préoccupais plus de ce qu'il allait se passer après. Parce que le connaissant de réputation, je savais très bien que le mal allait pointer le bout de son nez. Les conséquences seraient ahurissante, des mecs qui prendront Poppy pour une facile, chose qu'elle n'est pas ? Ce point d'interrogation après cette phrase me laisser perplexe. Je venais de mettre en doute ce côté là. Ta première fois en plus ! Si je ne suis pas en retard. Le faire avec Madden. Ta mal calculé ton coup-là. Mais ta fais comment pour qu'il te coince dans son lit, ma fille ? C'est à peine croyable. Basile ! En plus ! Dis-moi au moins que c'est un bon coup, au moins t'auras passé une bonne soirée. Mais sérieux Madden, ce porc, ce véritable connard. Je venais de m'allonger sur le dos, j'étais calme, posée, bon avouons-le un peu déçu, mais bon, que pouvais-je y faire, à part casser la gueule à Basile ? Ouai, dites-moi que pouvais-je bien faire.

Voilà, je l’avais dit. Finalement, j’y étais tout de même parvenu. J’avais dû m’armer de courage pour lui faire une telle révélation, mais c’était enfin dit. Et je devais avouer que j’appréhendais grandement sa réaction. Si bien que je sentais mon cœur tambouriner à l’intérieur de moi, comme s’il voulait s’échapper de ma poitrine et partir le plus loin possible d’ici. C’était peut-être stupide, mais Jane était une des personnes comptant le plus pour moi. Alors forcément, je n’avais nullement envie de la décevoir. Je ne voulais absolument percevoir aucune once de déception ou de dégoût dans son regard pour moi. Cela me ferait un mal de chien, j’en étais certaine. Je sentis soudain comme un peu de tension dans l’air. Sûrement suite au silence qui venait de s’installer sans prévenir. Jane m’adressa un drôle de regard, semblant intriguée par ce que je venais de lui annoncer. En même temps, je la comprenais. Elle ne devait certainement pas s’attendre à ce que je lui dise une telle chose. Moi-même, j’en étais encore étonnée. J’attendais une réponse de sa part, souhaitant à tout prix que le silence se brise. A la place, je reçu un coussin en pleine face. « Vous avez couchés ensemble. Celui-là, je vais me le faire, crois-moi, je vais pas le loupé. Je suis petite, mais assez grande pour le ridiculiser. Tu sais très bien que c'est un « couche-toi là » Merde, Poppy. Quand même, je te pensais un peu plus intelligente. Et voilà qu'il va faire de toi son nouveau jouet. » Bien qu’elle semblait énervée, elle garda tout de même son calme. Tant mieux pour moi. J’écoutais ses paroles, tout en la comprenant. A sa place, j’aurai sans doute réagi pareil. Après tout, nous ne voulions que notre bonheur, alors si quelqu’un faisait du mal à une, l’autre pouvait devenir une véritable peste. « Jane… Je sais ce que tu penses. Je peux comprendre, crois-moi. Et je sais parfaitement qu’il a mauvaise réputation mais après tout, ce sont juste des ragots. Tu sais, il n’est pas comme les autres le prétendent, je le sens… » Connaissant Jane, elle n’allait sûrement pas en rester là. Je ne la connaissais que trop bien. Et lorsqu’elle commençait à parler de la sorte, elle ne s’arrêtait plus. Un vrai moulin à paroles. Mais c’était aussi une des raisons pour laquelle je l’aimais. « Ta première fois en plus ! Si je ne suis pas en retard. Le faire avec Madden. Ta mal calculé ton coup-là. Mais ta fais comment pour qu'il te coince dans son lit, ma fille ? C'est à peine croyable. Basile ! En plus ! Dis-moi au moins que c'est un bon coup, au moins t'auras passé une bonne soirée. Mais sérieux Madden, ce porc, ce véritable connard. » J’avais raison, elle n’en avait pas terminé. Elle était sous le choc et devait vider son sac. Normal quoi. En tout cas, j’avais réellement l’impression de l’avoir déçue. Ce qui au fond de moi, m’attristait énormément. « Jane, il s’appelle Masen. Pas Madden. » Elle me lança un regard exaspéré. « Je sais très bien qu’il s’agissait de ma première fois. Mais… Il a été très doux et attentionné, je t’assure. Je n’ai aucun regret pour le moment. C’était peut-être précipité, mais c’était comme si je le connaissais depuis longtemps. Il m’a montré une facette de lui que les gens ne connaissent pas. Il n’est pas comme certains peuvent le penser, vraiment. Puis on était chez lui, dans sa cuisine et ça a dérapé. C’était pas calculé du tout. Je me suis vraiment senti attirée par lui, je n’avais jamais ressenti pour ça… Et pour répondre à ta question, j’y ai pris beaucoup de plaisir… »